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IMEC Expands Toward South Asia: A New Development Corridor Driven by the Abraham Accords

Opinion

Special interview with Samuel Shay, Entrepreneur and senior economic advisor to the Abraham Accords Treaty

In recent months, the IMEC framework has entered a transformative phase, evolving from an intercontinental trade corridor into a broader development engine that now aims to include some of the poorest nations in South Asia. Cambodia, Nepal, Bangladesh and other vulnerable countries stand at the center of a new proposal led by Samuel Shay, one of the most active regional architects of economic cooperation under the Abraham Accords.

Shay argues that the global food-security crisis, combined with structural poverty across South Asia, demands a new regional model. According to him, the next stage of IMEC must become a platform not only for transportation and trade, but also for agriculture, livestock development and long term food resilience. Integrating these nations into the IMEC network would, in his view, create the missing bridge between advanced Middle Eastern capabilities and the vast human potential of South Asia.

The idea is gaining traction. Countries already involved in IMEC, particularly Israel, the United Arab Emirates, Saudi Arabia and India, possess leading technologies in desert agriculture, water management, smart irrigation, cold chain logistics and food production systems. Extending this ecosystem to Cambodia or Nepal could help stabilize millions who face recurring crop failures and food shortages. Shay emphasizes that this is not charity: it is a strategic partnership that can lift entire regions into a shared growth cycle.

Within the framework he is promoting, the expanded IMEC would establish agricultural development hubs, livestock improvement centers, and regional food security programs. These would combine Israeli precision agriculture, Gulf financing capabilities, Indian market access and local workforce training in South Asia. Such a structure, he says, would turn IMEC into one of the most innovative development corridors operating today.

Shay confirms that he is already advancing diplomatic and professional channels to bring these countries into the conversation. His model includes joint task forces, feasibility assessments, and national development plans tailored to each participating country. The goal is to provide every nation a clear entry point into IMEC while ensuring that their agricultural and nutritional needs are met through modern, scalable systems.

Experts following the initiative view this as a natural extension of the Abraham Accords. The political stability created over the past years now serves as a foundation for long horizon economic projects that reach far beyond the Middle East. Linking the Gulf, the Levant, India and Southeast Asia into a single cooperative structure could, they believe, create one of the largest development zones worldwide.

If successful, the expanded IMEC would reshape the regional balance by connecting food production centers, technology providers, transportation networks and emerging economies into an integrated system. For countries such as Bangladesh or Cambodia, this could mark the first real opportunity in decades to join a sustainable economic cycle instead of remaining trapped in crisis-driven agriculture.

For Shay, who has positioned himself at the intersection of diplomacy, infrastructure and regional development, the mission is clear: “If IMEC is to reach its full potential, it must include those who need it the most. This is how we turn a transport corridor into a growth corridor, and a regional project into a global one.”

IMEC s’étend vers l’Asie du Sud: un nouveau corridor de développement impulsé par les Accords d’Abraham

Entretien spécial avec Samuel Shay, entrepreneur et conseiller économique senior auprès du Traité des Accords d’Abraham

Au cours des derniers mois, le cadre IMEC a entamé une phase de transformation, passant d’un corridor commercial intercontinental à un moteur de développement plus large, destiné désormais à inclure certaines des nations les plus pauvres d’Asie du Sud. Le Cambodge, le Népal, le Bangladesh et d’autres pays vulnérables se trouvent au centre d’une nouvelle proposition menée par Samuel Shay, l’un des architectes régionaux les plus actifs de la coopération économique dans le cadre des Accords d’Abraham.

Shay affirme que la crise mondiale de la sécurité alimentaire, combinée à la pauvreté structurelle en Asie du Sud, exige un nouveau modèle régional. Selon lui, la prochaine étape d’IMEC doit devenir une plateforme non seulement pour le transport et le commerce, mais aussi pour l’agriculture, l’élevage et la résilience alimentaire à long terme. Intégrer ces nations au réseau IMEC permettrait, à ses yeux, de créer le pont manquant entre les capacités avancées du Moyen-Orient et le vaste potentiel humain de l’Asie du Sud.

L’idée gagne en traction. Les pays déjà impliqués dans IMEC, en particulier Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Inde, possèdent des technologies de pointe dans l’agriculture désertique, la gestion de l’eau, l’irrigation intelligente, la logistique de chaîne du froid et les systèmes de production alimentaire. Étendre cet écosystème au Cambodge ou au Népal pourrait aider à stabiliser des millions de personnes confrontées à des pertes de récoltes récurrentes et à des pénuries alimentaires. Shay souligne qu’il ne s’agit pas de charité: c’est un partenariat stratégique capable de faire entrer des régions entières dans un cycle de croissance partagé.

Dans le cadre qu’il promeut, IMEC élargi établirait des pôles de développement agricole, des centres d’amélioration de l’élevage et des programmes régionaux de sécurité alimentaire. Ceux-ci combineraient l’agriculture de précision israélienne, la capacité de financement du Golfe, l’accès au marché indien et la formation de la main d’œuvre locale en Asie du Sud. Une telle structure, dit-il, ferait d’IMEC l’un des corridors de développement les plus innovants au monde.

Shay confirme qu’il avance déjà sur les plans diplomatiques et professionnels afin d’intégrer ces pays aux discussions. Son modèle comprend des groupes de travail conjoints, des études de faisabilité et des plans de développement nationaux adaptés à chaque pays participant. L’objectif consiste à offrir à chaque nation un point d’entrée clair dans IMEC tout en garantissant que leurs besoins agricoles et nutritionnels soient satisfaits par des systèmes modernes et évolutifs.

Les experts qui suivent l’initiative y voient une extension naturelle des Accords d’Abraham. La stabilité politique créée ces dernières années constitue désormais une base solide pour des projets économiques à long horizon qui dépassent largement le cadre du Moyen-Orient. Relier le Golfe, le Levant, l’Inde et l’Asie du Sud-Est dans une seule structure coopérative pourrait, selon eux, former l’une des plus vastes zones de développement au monde.

Si elle réussit, l’expansion d’IMEC pourrait redéfinir l’équilibre régional en reliant les centres de production alimentaire, les fournisseurs de technologies, les réseaux de transport et les économies émergentes dans un système intégré. Pour des pays comme le Bangladesh ou le Cambodge, cela pourrait constituer la première opportunité réelle depuis des décennies de rejoindre un cycle économique durable plutôt que de rester piégés dans une agriculture de crise.

Pour Shay, qui s’est positionné à l’intersection de la diplomatie, des infrastructures et du développement régional, la mission est claire: «Si IMEC veut atteindre son plein potentiel, il doit inclure ceux qui en ont le plus besoin. C’est ainsi que nous transformons un corridor de transport en corridor de croissance, et un projet régional en initiative mondiale.»

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